92% des actifs s’interrogent sur le sens de leur activité et 42% sont dans une démarche de transition professionnelle, si ces chiffres ne vous interpellent pas… les prochains mois, vos prochains recrutements vont être sportifs !

(Enquête réalisée par Audencia et jobsthatmakesense fin 2021, publié en mars 2022)

 

92% s’interrogent sur le SENS de leur travail : Prenez l’effectif de votre entreprise et faites le compte !

Nous sommes en droit de s’interroger sur ce résultat :

  • Est-ce une réponse à la situation que nous vivons depuis 2 ans ?
  • Est-ce une catégorie de salariés spécifiques ou des secteurs les plus impactés ?
  • Est-ce une confusion entre sens de la vie et sens au travail ?

Où est-ce un réel changement, une mutation plus profonde de notre relation au travail ?

Sachant que 42% de ces actifs qui s’interrogent ont entamé une démarche de reconversion, le sujet mérite notre attention !

Vous n’êtes pas convaincus, alors Imaginez à cet instant que 42% de votre effectif est dans cette réflexion, Imaginez 42% de votre effectif est potentiellement en partance ou à minima désengagé !

Il ressort de cette enquête que ce phénomène touchait surtout les jeunes mais depuis la crise sanitaire, il se répand à toutes les catégories d’âge et statut professionnel, et pousse de nombreux actifs à se reconvertir dans une activité (ou un métier) qui leur permet de répondre à cette quête de sens. (Une étude réalisée par Factorial avec l’institut OpinionWay révélait en octobre 2021 que 33% des Français déclaraient avoir perdu tout sens en leur activité professionnelle depuis le début de la crise).

Commençons par comprendre ce qui se cache derrière cette quête ?  

Le sens au travail va bien au-delà de la simple motivation, c’est une recherche qui s’inscrit dans une démarche globale tant personnelle que professionnelle, c’est UNE QUÊTE, un besoin de travailler dans un environnement qui soit en phase avec leurs VALEURS.

Quelle est la nature, la signification de cette quête de sens au travail ?

Il ressort en tout premier lieu une quête unanime et liée à la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)

Derrière cette attente, des mots dont 3 qui reviennent majoritairement : VALEUR, UTILITE, IMPACT

Comment concrétiser dans son travail ces mots pour que ce dernier ait du sens ? 

Contribuer aux enjeux de transition écologique et/ou sociale (57%) esprit solidaire.

Se sentir utile (53%)

 

Appartenir à une entreprise à impact positif sur la société et/ou la planète (42%)

Pouvoir concilier vie pro et vie perso (37%)

Partager les mêmes valeurs que son organisation (32%)

Nous constatons que le SENS est majoritairement inhérent aux valeurs et convictions personnelles. Dès lors quels sont les éléments déclencheurs : ceux qui font que vos collaborateurs restent et ceux pour lesquels ils partiront ou se désengageront à défaut de pouvoir partir :

  • le besoin de cohérence avec leurs valeurs et convictions personnelles (81%)
  • le « désaccord avec les pratiques managériales » Plus les collaborateurs avancent dans leur carrière et vieillissent, plus pèse comme un élément moteur de leur quête de sens : alors que 38% le citent tous âges confondus, le chiffre monte à 44% pour les 35-44 ans et jusqu’à 56% pour les 45 ans et plus.
  • La reconnaissance dont la rémunération fait partie (21%), la stabilité de l’emploi (4%) arrivent en dernière réponse.

Ces réponses font réfléchir car malgré une situation économique instable, parfois perçue comme insécurisante, le CDI voir même le salariat ne font plus rêver si les autres facteurs d’engagement sont absents !

Lorsque les actifs partent à la quête de sens hors de leur entreprise ! 

Si 92% des actifs sont en quête de sens, 42% ont entrepris une transition professionnelle. 2% y pensent mais sont pour l’instant freinés par des contraintes économiques personnelles (perte de revenu, coût lié à la transition, expérience insuffisante, peur du changement)

Selon le besoin, l’âge, l’expérience…, la recherche du SENS se manifeste majoritairement par la transition professionnelle selon les modalités suivantes :

  • Reconversion pour exercer un nouveau métier : 40% dont 60% chez les 35-44 ans
  • Changement d’organisation pour rejoindre des entreprises dites ESS ou engagées dans une démarche RSE : 23% dont 50% des 18-24 ans
  • Lancement dans l’aventure entrepreneuriale : 18%
  • Changement de poste pour 18% 

Et la bonne nouvelle, 97% des actifs ayant opéré une transition professionnelle sont satisfaits de leur choix !

Autant vous dire qu’ils vont faire des émules en communiquant leur satisfaction, en démontrant que l’on peut s’épanouir professionnellement… Et oui le bonheur est communicatif 

Si à ce stade de lecture, vous avez pleinement conscience de ce qui se joue depuis quelques années, s’amplifie et s’accélère ces derniers temps, si vous êtes convaincus que vous devez agir, la suite va vous donner des pistes.

Des clès d’action pour les entreprises afin de retenir et attirer des talents 

  • Le critère principal du choix de l’emploi actuel reste l’intérêt pour la mission : 71% dont 91% des 18-24 ans.
  • On retrouve ensuite l’impact positif sur la société et/ou la planète pour 54% des répondants. Davantage sensibilisés à ces questions dès leur jeune âge, les 18-24 ans sont même 66% à mentionner ce critère.
  • Naturellement, l’acquisition de compétences est plus recherchée en début de carrière (63% des 18-24 ans contre 48%)

Contrairement aux idées reçues, la situation géographique (33%) et le niveau de rémunération (23%) sont des critères secondaires, même pour les plus jeunes générations.

Alors que pouvez-vous faire concrètement ? 

Les 3 actions prioritaires qu’attendent les actifs de l’organisation pour faciliter le sens au travail sont les suivantes : 

  • Renforcer votre impact positif sur la société et/ou la planète (58% des répondants, et 65% des 18-24 ans)  Vous n’avez pas besoin de vous engager dans une certification ou une labélisation RSE. En revanche, ne pas vous inscrire dans une démarche RSE, ne rien entreprendre sur ce sujet est une erreur stratégique à court et moyen termes.
    Nombreux sont les dirigeants de TPE / PME que je rencontre qui me partagent leur difficulté à recruter, à retenir leurs collaborateurs, du manque d’implication de ces derniers, du taux d’absentéisme. Et en même temps, lorsque je leur parle des leviers de motivation, de la recherche du sens au travail, de l’intérêt d’inscrire leur organisation dans une démarche d’impact positif, ils me répondent que ce n’est pas leur priorité, pas le moment, trop lourd, trop complexe…
  • Être exemplaires par rapport à vos engagements (38% des répondants, et les 45 ans et plus, davantage regardants vis-à-vis de la gouvernance de leur entreprise, citent ce critère à 46%).
    Avant de rencontrer un nouveau chef d’entreprise, je prends le temps de visiter le site internet, je m’arrête sur les valeurs, la raison d’être, la vision, la rédaction des offres d’emplois, je navigue sur les réseaux sociaux pour m’imprégner de l’image que véhicule l’organisation, ce que les collaborateurs et les stagiaires en disent. Je me projette (comme le font les candidats) et j’imagine l’accueil, l’organisation, le management et puis je vais au RDV et je réalise souvent le décalage entre les messages véhiculés et la réalité.
    Aujourd’hui, les candidats et les collaborateurs attendent de la congruence entre l’image, le discours et la réalité de l’entreprise. A défaut, ils ne viendront pas ou ne resteront pas.
  • Permettre une flexibilité du temps de travail pour 36% des répondants. Un critère probablement impacté par de nouvelles habitudes de travail depuis la crise Covid-19, et davantage cité par les 25-34 ans (44%), qui ont à cœur de maintenir également un bon équilibre vie professionnelle – vie personnelle à un âge qui rime souvent avec la parentalité et la gestion d’enfants jeunes.  

Comment les experts de Art’monie Impuls vous accompagnement sur la mise en oeuvre d’actions RSE en entreprise ? 

Nous proposons des formations très opérationnelles  avec des formateurs experts dans leur domaine de compétence : RSE, management, développement des compétences, RH et bien d’autres.

Nos formations sont : 

  • modulables pour répondre à vos attentes, vos besoins, votre réalité. Nous les construisons généralement sur mesure pour nos clients. 
  • finançables par votre OPCO (salariés) ou FAF (si vous êtes indépendant, chef d’entreprise), notre organisme ayant fait le choix de s’inscrire dans une démarche qualité 

Nous vous accompagnons et animons également des ateliers de co-développement pour vous retrouver entre pairs et trouver ensemble des réponses, des pistes d’action aux problèmes que vous rencontrez. Ces ateliers sont animés par des coachs professionnels.